vendredi 18 décembre 2015

Enfants gâtés

Tu entends tous ces cadres, tous ces titulaires de bullshit jobs se plaindre. 

Certains pauvres petits mignons s'ennuient dans leur travail comme si le travail devait être le seul moyen de donner un sens à leur vie minable. 

D'autres ne gagnent jamais assez d'argent, sans penser que d'autres plus intelligents s'en sortent avec beaucoup moins. Ceux là ne remettront jamais en cause leurs comportement de consommation, leurs dépenses dans des produits de marque qui ne valent rien (coucou Kooples ou Zadig  et Voltaire)  dans des "expériences" vaines (comme voyager à l'autre bout du monde sans comprendre de ce qu'ils voient).

Enfin, tu as aussi ceux qui trouvent leur travail de bureau tranquille pénible, insupportable, usant. Ce sont les pires. Que ceux-là aillent vider des poulets dans un abattoir, histoire de comprendre ce qu'est la pénibilité.

Tu me diras, toutes ces pleureuses sont à bonne école. Tu vois écoeuré ces élites médiatiques se répandre sur leurs petites contrariétés, leurs peines de cœur, leurs tracas d'élites repues. 

Tous ces gens ont perdu tout sens de la décence, tout sens du respect pour les humbles.

Cette époque doloriste est insupportable.