mardi 22 décembre 2015

De quoi l'iPhone est-il le nom ?

Depuis sa création, le succès de l'iPhone ne se dément pas. Au contraire, depuis 2 ans il semble gagner du terrain face à la concurrence. Pourtant avec l'explosion d'Android et les ambitions de Samsung, nombreux étaient ceux qui prédisait la marginalisation inéluctable de l'engin. Trop cher, trop fermé, trop peu performant, les critiques pleuvaient, le déclin était inéluctable.

Mais l'iPhone n'est pas un simple appareil électronique. Ce n'est pas seulement pour la qualité de l'intégration entre hardware et software que tu l'achètes, ni pour son ergonomie. Quand tu y réfléchis, ce ne sont pas les raisons techniques (même valables) qui poussent à l'achat mais des raisons plus profondes. Tu veux acquérir une icône, porteuse d'un sens profond comme des centaines de millions de personnes de part le monde.

Car posséder un iPhone, c'est montrer son appartenance à un club, celui des classes supérieures intégrées à l'économie mondialisée. Mise en pratique de l'effet Veblen bien sûr car tu as avec l'achat d'un iPhone une part de snobisme. 

L'iPhone est un signe de ralliement, un moyen de se reconnaître entre égaux. Son succès montre si cela était nécessaire qu'il y a souvent plus de points communs entre les classes supérieures de Paris, Pékin ou New-York qu'entre les classes supérieures et populaires vivant à quelques kilomètres de distance. 

L'iPhone est le symbole moderne de la lutte des classes, un nouvel avatar de la lutte pour l'élévation sociale, comme le Coca ou le Levi's 501 en leur temps. 

L'iPhone, c'est le symbole des classes supérieures ou des classes moyennes qui se regardent avec envie le haut de la pyramide, un marqueur social incontournable pour toute personne souhaitant montrer qu'elle a réussi à s'insérer dans la mondialisation heureuse.

Tout cela justifie bien de dépenser un peu plus, non ? Le génie d'Apple c'est de l'avoir compris.