dimanche 28 août 2016

Chroniques romaines (1) : mélancolie

Est-ce l'effet des ruines à chaque coin de rue, signe tangible d'une grandeur fanée ? Est-ce la chaleur languissante, les façades décrépies, l'atmosphère de belle endormie ? Ou bien est-ce tout simplement cette lumière crue qui te fait bouillir les tempes ? 

Mais ici à Rome tu te sens d'humeur mélancolique. Tu as envie de te poser à chaque coin de rue, prendre un café serré, méditer sur ton parcours, tes réussites, tes échecs, les choix encore possibles. Tu te laisses aller à la langueur, tu deviens silencieux, tu es hors du temps au milieu de l'Histoire. 

Tu te laisses dériver dans la ville, sans forcément de but précis. Et ça te fait du bien.

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