lundi 2 mai 2016

Simplicité

Le vrai défi de l'époque n'est pas la dette, le chômage ou la guerre. Non, c'est l'extension du domaine de la complexité, la gestion quasiment impossible des organisations publiques ou privées. Même les bureaucraties les plus efficaces ne sont plus capables de faire face, la complexité galopante envahit tout, anéantit toute initiative, toute espérance.

Voilà pourquoi les start up sont aussi populaires, elles apportent une rafraîchissante simplicité le temps de devenir à leur tour des machins bureaucratiques. 

Voilà pourquoi les populistes et extrémistes recrutent comme jamais : quelques idées simples, quelques slogans sont bien plus attirants que ce qu'il reste des idéologies anciennes. 

Voilà pourquoi les jeunes rejettent le vieux et complexe salariat au profit des contrats de freelance (pour se retrouver avec encore plus de complexité à gérer d'ailleurs). 

Ce n'est plus "winner takes all" mais "simpler takes all". 

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