Les premières notes de piano
S’élèvent en volutes bleues dans l’air,
Sublimant le silence qui éclaire
La vieille maison de la radio.
La grande carcasse s’est arc-boutée
Sur les touches, bulle en suspension
Croisant contrebasse et percussions
Eau et huile qui dans le velouté
De la musique qui nous enveloppe
Ont un dialogue de misanthropes,
Se cherchent sans jamais se mélanger.
Nous restons vides, le souffle coupé,
Alors d’ultimes éclats de cristal
Percent les cœurs réunis dans la salle
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