Le retour au foyer, l'envie de construire un cocon douillet ne se dément pas. L'époque pleine d'incertitude mais confortable, l'accès à une offre pléthorique de meubles et de décoration, l'envie d'exprimer son individualité par son logement y sont pour beaucoup.
Tous ceux qui le peuvent se lancent dans des achats, des reconfigurations, des reconstructions même pour créer leur rêve. Mais trop souvent, le rêve se transforme en représentation sans âme. Tous les préceptes de Mode et travaux ou de Pinterest sont respectés, les couleurs sont harmonieuses, le petit-détail-qui-fait-la-difference est là. Pourtant, ça ne fonctionne pas.
Ceux-là vivent dans leurs logement sans y habiter, ils n'ont pas intégré le supplément d'âme personnel qui permet d'échapper à la showroomisation de la vie, cette sensation de vivre dans un environnement fait pour être représenté sur Instagram. Ces logements font penser à ces vêtements si beaux pour la photo mais si inconfortables.
Ce sont l'âme, les souvenirs, les fautes de goût qui importent. Une maison habitée c'est le désordre, les juxtapositions pas toujours maîtrisées, les meubles qui ne se répondent pas parfaitement. Peu importe si à la fin la story Instagram est moins belle, pourvu que l'on se sente bien.
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