La multiplication des supports de communication et la vogue du personal branding ne font que faciliter les tendances à la mythomanie de nos congénères. On se focalise beaucoup sur les gros mensonges, les enjolivements de parcours ou de CV. Ceux-là sont des escrocs, tout à fait conscients de leurs manoeuvres ou des personnes manquant d'assurance et choisissant de gonfler les muscles.
Mais le véritable mythomane se reconnaît non à ce qu'il dit mais à ce qu'il ne dit pas ou ne dit plus. Il est fascinant d'observer comment de nombreuses personnalités plus ou moins publiques, influenceurs et demi-mondains font muter leur profil, leur CV, leur Bio en fonction de leurs échecs. Ils racontent rarement des choses spectaculaires mais changent régulièrement leur narratif.
Comme souvent, la vérité se cache dans les non-dits ou les plus-dits, pas dans le discours explicite.